Bulletin n°37
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Moins de pitons, Plus de pêche au saumon. Avez-vous déjà vécu l’expérience d’avoir un grand saumon atlantique au bout de votre ligne ? Pour ma part, j’essaie depuis trois ans de capturer ce sublime poisson. Et je découvre ce sport avec un émerveillement que je voudrais partager ici. Les causes du peu d’intérêt constaté pour la pêche du saumon parmi les jeunes de ma génération sont surtout que, pour eux, la nature est en deçà de la technologie. Mais où sont les bonnes vieilles méthodes pour se changer les idées ? Peut-être faut-il se tourner vers un univers plus naturel ? Pour ma part, c’est ce que mes parents ont décidé de me faire vivre. L’été de mes treize ans, j’ai mis, pour la première fois, mes deux pieds dans une rivière à saumons. J’ai trouvé l’endroit admirable. A vrai dire, j’étais sans mot. Et c’est à cet instant même que la nature a revécu en moi. Il n’y avait plus de facebook, twitter, ipad, ipod, iphone… Tout avait disparu. Il n’y avait que moi et la nature. J’étais calme, patiente et ébahie. Contempler la beauté de cette rivière qui se distinguait par son paysage et ses couleurs me procurait une sérénité inhabituelle. C’est pourquoi je voulais tant que la pêche à la mouche devienne plus populaire auprès des jeunes. C’est possible puisque des adolescents de Verdun (Montréal) ont eu cette opportunité. Ils font partie de la maison des jeunes « Point de Mire », dirigée par Mario Viboux. Ils ont la chance de pêcher le saumon en parcourant le globe, en plus de faire une panoplie de nouvelles rencontres. Imaginez ce que nous, les jeunes, pourrions apprendre et découvrir ! Une chose est sûre, c’est le genre d’activités qui nous marque pour la vie. Peut-on en dire autant de nos bidules informatiques ? Jade Croteau (16 ans, de Gatineau, Québec, Canada) Avec l’aimable autorisation du magazine « Saumon » de la fédération québecoise pour le saumon atlantique (été 2014). * piton : en québecois : un bouton, une touche sur un clavier. |
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