Bulletin n°30
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Pour une pêche durable et responsable Génération « écolo », mouvement vert, produits bio…! Où en sommes-nous réellement après des décennies de discours, de slogans, de promesses ? De nombreuses études alarmantes fournies par les scientifiques, de simples recommandations offrant une bonne conscience aux principaux courants poli tiques, des opportunités de marketing pour les publicitaires et les industries agro-alimentaires… En définitive, peu, voire pas de réelle prise de position politique, avec des lois, des mesures efficaces, et des obligations pour inverser cette courbe d’une lente mais certaine dégradation de nos milieux naturels et de raréfaction de la ressource. de Je ne sais pas si mes propres enfants partageront la même passion de la pêche à la mouche mais je sais ce que je dois leur laisser, leur transmettre. La faune et la flore de nos rivières ne doivent pas seulement être pour eux des souvenirs d’anciens, qu’ils auront l’occasion de voir sur des photos jaunies par le temps, ou sur des livres d’école…. Le changement climatique et ses conséquences désastreuses sur notre environnement, sur la biodiversité, ne doit pas être vécu comme une fatalité. De nombreuses actions très localisées viennent témoigner que nous pouvons inverser la tendance et offrir aux générations futures des milieux naturels, une faune et une flore, dignes de ceux dans lesquels nous vivons notre passion. Ce que nous avons « collectivement » détruit, nous pouvons et devons le reconstruire « individuellement ». Dans ce « combat », il n’y a pas de petits gestes, mais des décisions individuelles de changement de comportement. Chacun doit prendre conscience de sa propre responsabilité dans ce défi qui nous est lancé, en allant bien au-delà des seules recommandations en matière de politique environnementale. Aussi, en tant que Président, je ne peux que vous encourager, tous et toutes, à une pratique de la pêche à la mouche responsable et pérenne. C’est-à-dire à veiller à des prélèvements raisonnables de la ressource – voire pratiquer la graciation qui conserve à la fois le poisson et le rêve – à protéger les zones de frayères, à respecter, dans son ensemble, le fragile écosystème de nos rivières…, et, bien sûr, se soucier de ne laisser aucune trace matérielle de votre passage. Cela parait tellement évident à notre époque ! Et pourtant ! Les générations futures vous en remercieront ! |
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